Bonjour à tous ! J’espère que vous avez passé un bel été ?
Après cette petite pause estivale, me revoilà avec un article qui me tient à cœur depuis longtemps, sur le lombricompostage. Cependant, il m’a fallu attendre quelques mois avant d’être bien rodée pour pouvoir vous en parler.
Pendant 6 ans, à la colocation, nous faisions du compost, mais il s’agissait uniquement d’une grande caisse en bois que nous avions placée au fond du jardin et dans laquelle nous jetions tous nos déchets organiques sans vraiment faire attention à les trier ou à bien les couper. Le compost n’était donc pas toujours très décomposé et nous ne l’utilisons pas vraiment.
Lorsque j’ai déménagé il y a un peu plus d’un an, j’ai voulu continuer de faire du compost et je m’y suis un peu plus intéressée. Ne pouvant pas vraiment le laisser dans la cour de l’immeuble, j’ai donc opté pour un lombricomposteur à garder en intérieur.
Mais qu’est-ce qu’un lombricomposteur ?
C’est un composteur dont la digestion des déchets se fait par des vers, tout simplement.
Certes, l’idée d’avoir une colonie de vers enfermés dans sa cuisine est un peu effrayante au début, mais vous verrez que l’on s’y habitue vite et qu’ils deviennent même presque des véritables animaux de compagnie auxquels on s’attache ! Si si je vous assure ! Et rassurez-vous, ils ne s’échappent jamais ! Ouf !
Il nous aura fallu à peu près 8 mois avant de réussir à bien le faire fonctionner. Le problème principal pour nous a été l’invasion de moucherons. Cela nous est arrivé deux ou trois fois et c’était la cata ! Mais aujourd’hui je sais pourquoi et je vous dis tout :
Voici donc quelques conseils :
Ne jamais rajouter d’eau. Au début, par peur que le compost ne soit pas assez humide pour les vers, je vaporisais toujours un peu d’eau. Erreur, cela rend le compost beaucoup trop humide.
Toujours ajouter les épluchures en petits morceaux, sinon la décomposition ne se fait pas bien.
Toujours ajouter les épluchures avant qu’elles ne moisissent pour éviter d’attirer les mouches.
Ne pas mettre de viande ou de fromage, mais ça c’est la base !
A savoir ce qui se désintègre le moins, chez nous, sont les « cheveux » de poireaux et les coquilles d’œufs, même écrasées. Pour le reste nous mettons tous les légumes, sauf les fruits très sucrés du type poire ou melon, c’est à partir de là que nous avions à chaque fois été envahis par les moucherons.
Mettez beaucoup de cartons en morceaux, autant que vous pouvez, en général, une couche de carton pour une couche d’épluchures. Le carton va rendre le compost plus dense et vous aurez moins de « jus ». Nous utilisons le papier kraft de nos sacs à vrac, les boîtes d’œufs mais aussi la fin des rouleaux de papier hygiénique.
Investissez dans un tapis en chanvre, qui sert à recouvrir la couche la plus haute du composteur, en dessous du couvercle. C’est ce tapis qui nous a en partie sauvé la vie. Il empêche tout simplement les insectes volants de venir y pondre leurs œufs. Depuis, fini les invasions ! Vous pouvez également utiliser un vieux jean ou des vieux vêtements que vous couperez aux dimensions exactes de votre ouverture.
Veillez à ne pas mettre le lombricomposteur dans un endroit trop froid (moins de 5°) ou trop chaud (plus de 30°). Legel pourrait ralentir vos vers et la chaleur pourrait les tuer.
Voilà, si vous suivez tous ces conseils, vous n’aurez normalement pas de mésaventures. Vous verrez que composter ses déchets devient alors un plaisir et en plus cela vous fera faire quelques économies : vous pouvez vous servir de la terre récoltée dans le 1er bac comme terreau fertilisant pour rempoter vos plantes, et du « jus » de compost (aussi appelé Thé) comme d’un engrais. Plus besoin donc d’aller dans votre jardinerie :-)
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